Le 9 juin prochain, les Français éliront leurs députés européens. Le premier message que nous souhaitons leur adresser, c’est d’aller voter car ce scrutin est majeur. En effet, c’est au niveau européen que se régleront des questions majeures comme la lutte contre le réchauffement climatique, l’avenir de l’agriculture et de notre alimentation et que nous pourrons affirmer à l’échelle internationale notre volonté de paix face aux conflits militaires qui secouent aujourd’hui la planète.
Pour cela, il faut une Europe plus puissante, plus politique, plus écologique et plus sociale. Or aujourd’hui, l’Europe libérale soutenue notamment par le gouvernement ne le permet pas. Elle est faible au niveau diplomatique, elle ne dispose pas de défense commune, elle s’enferre dans une politique migratoire souvent inefficace et électoraliste et n’a pas de stratégie industrielle affirmée.
Face une Europe qui apparait distante alors qu’elle apporte en réalité aux territoires ruraux des soutiens financiers particulièrement importants, l’extrême droite joue sur la peur et le chaos.
Pourtant, pour la Dordogne les financements de l’Union européenne, entre 2014-2020, ce sont :
-28,5 millions d’euros dans le cadre du FEDER
-13,4 millions d’euros dans le cadre du FEADER
-28,07 millions d’euros dans le cadre du FSE
Le RN n’apporte donc aujourd’hui aucune alternative digne de ce nom aux manquements de l’Europe. Elle ne pose aucune bonne question et n’apporte aucune bonne réponse. Pire, elle a voté pour la Politique Agricole Commune actuelle qui privilégie l’agriculture de la surproduction et des revenus dérisoires pour la grande majorité des agriculteurs.
Pour nous, l’alternative crédible à l’Union européenne d’aujourd’hui, ce sont les propositions portées par Raphaël Glucksmann et la liste Réveiller l’Europe.
-Une Europe dotée d’une défense commune
-Une Europe qui s’engage pleinement en faveur de la transition écologique
-Une Europe qui réalise une nouvelle PAC avec des prix planchers rémunérateurs pour les agriculteurs qui les sortent de la logique du libre- échanges et qui conditionne les aides non plus prioritairement à l’hectare mais au soutien aux petites exploitations et à la transition vers l’agro-bio.
-Une Europe qui enclenche un plan Marshall en faveur de l’accès au logement
-Une Europe qui assure une souveraineté industrielle notamment sur des produits indispensables comme les médicaments.
-Une Europe qui se donne les moyens de ses politiques en taxant notamment les plus aisés et les multinationales.