L’éco-responsabilité est une expression à la mode.
Il faut dire qu’il y a urgence à agir en faveur de la préservation de l’environnement tant les conséquences du réchauffement climatique sont incontestablement gravissimes.
L’enjeu est complexe et deux écueils sont, semble-t-il, à éviter. Le premier consisterait en une fuite en avant, un déni de la réalité qui mènerait à ne rien changer et donc à subir les désastres sociaux et économiques du changement climatique. L’agriculture et les agriculteurs en seraient d’ailleurs les premières victimes. Le deuxième serait de faire de l’écologie punitive et culpabilisante, un choix contreproductif qui ne se soucie aucunement des réalités sociales et territoriales.
Le choix d’un retour gagnant vers la ruralité
Aussi, parmi les pistes à explorer, favoriser le développement local sur l’ensemble des territoires plutôt que de poursuivre l’hyper-concentration économique autour des métropoles apparait judicieux pour ne pas dire impératif. Cela revient à penser différemment l’aménagement du territoire : un retour gagnant vers la ruralité.
La majorité départementale en Dordogne s’y emploie, avec ses moyens et les compétences qui lui sont autorisées. La création de la foncière visant à soutenir l’attractivité économique des centres bourgs en milieu rural et la poursuite de l’excellence environnementale avec le passage du 9ème collège, Clos-Chassaing à Périgueux, au 100% bio, local et fait maison en sont deux exemples manifestes.