Le mois de mars, avec en point d’orgue la journée internationale du 8 mars, est depuis quelques années le mois destiné à promouvoir les droits des femmes. Une multitude d’actions médiatisées viennent ainsi défendre l’égalité entre les sexes. Elles sont utiles d’autant plus que le sexisme, les inégalités au travail et les violences faites aux femmes, hélas, n’ont pas disparu.
Mais ce mois de mars 2024 est particulier car le Parlement réuni en congrès le 4 mars dernier a permis une avancée historique avec l’entrée dans la Constitution de l’IVG, garantissant ainsi le droit des femmes à disposer librement de leur corps. Il s’agit d’une victoire de tous les humanistes. Elle vient concrétiser le combat des associations féministes, bien entendu, de Simone Veil et de la gauche dans son ensemble.
A l’échelle du département, la majorité départementale agit également, notamment auprès de la jeunesse. Depuis l’an dernier, nous avons lancé, sous l’impulsion de Patricia Lafon-Gauthier, déléguée à l’égalité hommes-femmes, les trophées de l’égalité filles-garçons dans les collèges périgourdins. L’objectif est de sensibiliser les jeunes et de lutter contre les stéréotypes encore trop bien vivaces dans la société.
Par ailleurs, toujours dans les collèges, nous avons mis à disposition gratuitement l’accès aux protections menstruelles. Il s’agit là, pour nous, d’une nécessité absolue en matière de santé publique mais aussi d’égalité sociale.