Vendredi 15 mars, se sont déroulées les Assises départementales de la Santé, organisées par le Conseil départemental de la Dordogne, sous l’impulsion de son président Germinal Peiro et en présence du grand témoin de la journée, Guillaume Garot, député socialiste de la Mayenne.
Les professionnels se sont montrés déterminés à poursuivre leurs actions coordonnées pour éviter à la Dordogne que le désert médical s’étende. Car l’enjeu, connu, se situe bien là.
La présence médicale est insuffisante en termes de médecins généralistes et de spécialistes et les hôpitaux publics sont contraints en termes d’effectifs. La problématique rencontrée par les services des urgences a été ainsi longuement évoquée. Or le nombre d’ainés croît de plus en plus ce qui implique davantage de besoins sur le plan médical.
Aussi, Guillaume Garrot, qui a salué l’action du Conseil départemental de la Dordogne en faveur de l’accès aux soins, a évoqué sa proposition de loi visant à réguler l’implantation des médecins généralistes en fonction des besoins réels sur les territoires. Pour lui, et on le rejoindra, il s’agit d’une question majeure en faveur de la santé publique mais aussi en faveur de la République car il ne peut y avoir de citoyens abandonnés, de seconde zone.